Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
DEBAT
23 janvier 2015

Pour une nouvelle orientation de l’activité économique

    

« Le monde est malheureux (...) parce qu’il ne sait pas où il va et parce qu’il devine que, s’il le savait, ce serait pour découvrir qu’il va à la catastrophe. » Pour fonder ce diagnostic annonciateur d’apocalypse, M. Valéry Giscard d’Estaing a cité le 24 octobre quatre causes seulement : l’explosion démographique, la « crise » de l’énergie et des matières premières, les pénuries alimentaires, et enfin des difficultés financières qu’il lie essentiellement à l’augmentation des prix pétroliers.

D’assez surprenante manière, le président de la République a pudiquement passé sous silence les causes qui appartiennent intrinsèquement au fonctionnement du capitalisme tel qu’il existe dans les pays industrialisés et dans leurs ramifications. C’est pour tenter de combler cette grave lacune que nous avons réuni ici diverses analyses à la fois pratiques et théoriques.

En suggérant à grands traits ce qui devrait et pourrait être fait, le professeur Christian Goux, dans l’article ci-dessous, fait mieux ressortir les aberrations d’un système fourvoyé.                      

La crise économique que traversent la France et le monde occidental est grave. Pour en sortir, nous devons surtout compter sur nos propres forces et mener les luttes décisives à l’intérieur. Mais notre analyse et notre combat doivent intégrer de façon essentielle les aspects internationaux. Car il ne faut pas s’y tromper : il ne s’agit ni plus ni moins que de notre existence en tant que citoyens.

L’exemple du Chili, pourtant si loin de la France, est de ce point de vue très éclairant. La politique économique nationale et les réformes se sont heurtées au mur de fer des intérêts des trusts internationaux. Et la solution, provisoire certes, mais terrible, fut l’écrasement du peuple chilien. Aussi est-il essentiel de méditer les leçons de l’histoire et d’engager la lutte sans se tromper d’adversaire. Et il faut reconnaître que, paradoxalement, la prise de conscience de la nécessité d’une approche globale est beaucoup plus nette dans les régions françaises qu’à Paris. Les paysans bretons ou les ouvriers de Sud-Aviation à Toulouse savent et comprennent mieux que d’autres que ce qui compte est de moins en moins hexagonal. Et ce sont bien souvent les Parisiens qui raisonnent en provinciaux et en nationalistes étroits.     Mais avant d’esquisser à partir d’exemples concrets ce que pourrait être une politique économique prenant en compte les impératifs nationaux et internationaux, il est nécessaire de réfléchir sur ce que devraient être ses objectifs. Or, jusqu’à maintenant, les considérations sur la croissance du produit national brut (P.N.B.) tenaient lieu d’alpha et d’oméga. Il était essentiel, disaient en chœur le gouvernement et le patronat, d’assurer la croissance maximum compatible avec l’évolution souhaitée des structures. De cette façon, le véritable objectif était atteint : celui de la croissance des profits, permettant l’accumulation du capital, la reproduction du système économique et social, condition de la pérennité du pouvoir. Enfin, le gâteau s’agrandissant, son partage pourtant toujours aussi inique (...) LE DIPLO taper le titre de l'article sur GOOGLE

 

Publicité
Publicité
Commentaires
DEBAT
  • Fraternité ,Solidarité,,humanisme,Universalisme sont les valeurs essentielles ,fondamentales. Le productivisme ,les consommations sans limites,les individualismes doivent-ils disparaître? Tous ensemble sur le bateau!!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité