AIN THE RECENT 2
Tous les économistes honnêtes le reconnaissent maintenant. Les politiques d’austérité imposées par les institutions européennes ont été catastrophiques pour la Grèce et l’ensemble de la zone Euro. Les classes dirigeantes et la technocratie européenne ont voulu utiliser la crise pour réaliser leur vieux rêve : réduire les dépenses publiques et sociales. Sous les ordres de la Troïka et la menace des marchés financiers, les pays du Sud de l’Europe ont dû mettre en œuvre des plans drastiques de réduction des déficits publics qui les ont menés à la dépression. De 2009 à 2014, la réduction des dépenses a été de 11% du PIB pour l’Irlande, 12,5 % du PIB pour l’Espagne et le Portugal ;28% pour la Grèce. Les déficits ont certes été réduits, mais avec un coût social et économique monstrueux.
Le discours officiel sur la Grèce Christine Lagarde, directrice du FMI : “Non, je pense plutôt aux petits enfants d’une école dans un petit village au Niger (...), ils ont plus besoin d’aide que les gens d’Athènes” (en réponse à la question d’un journaliste :“quand vous demandez des mesures dont vous savez qu’elle vont empêcher des femmes d’accéder à une sage-femme au moment de leur accouchement,ou des patients d’obtenir les médicaments qui pourraient sauver leur vie, est-ce que vous hésitez ?” “Non, je pense plutôt aux petits enfants d’une école dans un petit village au Niger (...), ils ont plus besoin d’aide que les gens d’Athènes”
(The Guardian, 25/05/2012). A lire sur http://www.fondation-copernic.org/IMG/pdf/grece_petits_bobards_livretr.pdf
Conférence 2014 raphael Correa à la Sorbonne en vidéo :http://epresence.univ-paris3.fr/SNTvie/watch/298.aspx